FAQ

Questions fréquentes

Vous trouverez ci-dessous une liste des questions fréquemment posées. Vous ne trouvez pas la réponse à votre question?
Envoyez un mail à info@elia.be.

Incident

1Quelle est la cause de l'incident ?
2Quelles sont les régions touchées ?
3Quelles sont les mesures prises par Elia ?
4Quand le courant sera-t-il rétabli ?

Plaintes

1A qui puis-je m'adresser pour réclamer une compensation financière ?
Nous vous invitons à contacter votre gestionnaire de réseau de distribution
2J'ai constaté des dégâts sur mon terrain suite à l'intervention d'Elia. A qui m'adresser?
Nous vous invitons à nous transmettre par mail à info@elia.be l'adresse concernée ainsi qu'une description des dégâts avec des photos. Nous prendrons contact avec vous dans les meilleurs délais.

Pénurie

1Quelle est la situation aujourd’hui en Belgique ?
2Comment va-t-on gérer la demande accrue en électricité cet hiver ?

Les résultats des simulations réalisées par Elia montrent que la Belgique devra importer de l’électricté pour couvrir la totalité de ses besoins. Heureusement, le réseau électrique belge fait partie d’un grand réseau européen qui va du Portugal jusqu’à l’Ukraine. En outre, Elia et ses collègues gestionnaires de réseau étrangers ont créé, avec les bourses de l’énergie, une plateforme de marché permettant d’acheter et vendre de l’électricité de manière transparente dans une zone incluant la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, ainsi que les pays scandinaves. Le réseau d’Elia permet ainsi d’importer jusqu’à 3500 MW en période hivernale.

C’est bien sûr aux fournisseurs d’acheter cette électricité hors de nos frontières. Le rôle d’Elia est de la transporter.

3Quelle est la situation à l'échelle européenne ?

Avant chaque hiver, les gestionnaires de réseau de transport européens établissent des prévisions qui sont coordonnées à l’échelle européenne. Ces prévisions permettent d’établir un « tableau de bord » et d’identifier d’éventuelles situations critiques.

La situation pour cet hiver a été jugée satisfaisante mais avec néanmoins un risque modéré de rupture d’alimentation électrique en cas de vague de froid importante (chute des températures) sur toute l’Europe, associée à l’absence de vent et de luminosité.

Dans une telle situation, en effet, les besoins en électricité – et donc la consommation – risquent d’augmenter partout en Europe, particulièment dans les pays comme la France, qui, plus que d’autres pays, a recours à l’électricité pour le chauffage. Et en l’absence de vent et de luminosité, la production éolienne et photovoltaïque ne sera pas au rendez-vous. Si des unités de production, en Belgique et en Europe, devaient en outre tomber en panne, la situation pourrait également devenir critique, particuièrement en période de grand froid.

4Que puis-je faire pour contribuer à réduire la consommation d'énergie?

Des gestes simples et futés de la part de chacun d’entre nous permettent de réduire la consommation énergétique:

  • extinction des appareils en veille, extinction des lumières dans les pièces non occupées, diminution de la température de 1°, etc.) ;
  • adaptation de nos habitudes peut également contribuer à cette diminution sans pour autant porter atteinte à notre confort (report de certains usages de l’électricité – faire tourner un lave-vaisselle ou un séchoir, repasser – en dehors de la pointe de consommation.

Tous les citoyens peuvent, par ces gestes simples, par la réduction ou le report volontaire de leur consommation aux heures critiques (de 18 à 20h), contribuer à éviter que des mesures extrêmes comme des coupures effectives d’électricité ne soient nécessaires.

Il va de soi que l’ensemble des institutions et des entreprises peuvent également contribuer à cet effort en appliquant le même genre de recommandations. Des campagnes de sensibilisation, lancées par les autorités et relayées par les médias, permettront de soutenir et encourager ces réductions volontaires.

Pour en savoir plus, visitez le site www.hivermalin.be

5Qu'est-ce que le délestage ?
réduire la consommation de manière drastique au moment critique (par exemple à la pointe de consommation hivernale, entre 18 h et 20 h) en privant une partie des consommateurs d’électricité. Ceci afin de maintenir sur le territoire belge l’équilibre production/consommation face à une quantité d’électricité disponible trop faible pour couvrir l’ensemble des besoins. Le but ultime ? Eviter un déséquilibre majeur qui conduirait à l’effondrement du réseau belge et européen (« black-out »).

6Qui détermine les zones de délestage?

Ce sont des dispositions légales, basées sur le principe des « conséquences aussi limitées que possible », qui définissent quels types de consommateurs sont coupés en premier lieu (les zones rurales – ce sont celles qui sont les moins peuplées et où il y a le moins de feux de signalisation, le moins d’ascenceurs, etc.) et quels types de consommateurs doivent rester approvisionnés en priorité (hôpitaux, entreprises Seveso dont l’arrêt pourrait avoir des conséquences négatives sur la populations, sites stratégiques, aéroports, grands centres urbains, etc.).

Dans ce cas de figure extrême, les autorités avertiront les instances officielles dans les zones concernées. Elia relayera les informations.